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nous avions pourtant moins de terre et le blé rendait moins. Quand on fit le rebornage et que ce brigand nous enleva toutes les terres à fumier pour les attribuer au barine, il ne nous resta plus qu’à mourir…

Votre père, que le royaume du ciel soit à lui ! était un bon barine, mais nous ne le voyions presque jamais ; il demeurait toujours à Moscou. C’est bien connu, il voyageait souvent et subissait souvent des orages. Il n’y avait rien à donner à manger au cheval ; va quand même !… Le barine ne peut pas faire autrement, et nous ne pouvons pas nous offenser de cela… Mais il n’y avait pas d’ordre. Là était le mal. À présent que votre bienveillance permet à chaque moujik d’aller à vous, les moujiks sont devenus tout autres, et le gérant aussi. Nous savons au moins à présent que nous avons un barine. Oh ! je ne sais pas te dire com-