— Elle nous écrasera, nous et nos enfants, fit la baba d’une voix pleurarde.
— Tais-toi, dit sévèrement Tchouricenok avec un fin sourire imperceptible.
Il poursuivit, s’adressant au barine :
— Je ne sais que faire de cette izba, Votre Excellence. Je l’ai étayée comme j’ai pu. J’ai essayé aussi de la réparer autrement. Rien n’y a fait.
— Comment passerons-nous l’hiver ici ! Oh ! oh ! oh ! gémit la baba.
— Si l’on changeait les solives et qu’on ajoutât quelques étais, reprit le mari du ton tranquille d’un homme entendu, — peut-être pourrait-on encore y passer l’hiver… Oui, on peut encore y vivre, mais il faut tout étayer. Voilà l’affaire. Quant à réparer l’izba plus à fond, il faudrait pour cela ne pas y laisser un seul morceau de bois. Elle reste