Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.

m’oppresse, répondit-elle en montrant sa poitrine maigre et sale.

— Encore ! fit avec dépit le jeune homme.

Et, haussant les épaules, il reprit :

— Pourquoi n’es-tu pas allée à l’hôpital !… C’est pour cela que l’hôpital est fait. Ne vous l’a-t-on jamais dit ?

— Mais oui, notre nourricier, on nous l’a bien dit, mais nous n’avons jamais le temps. Il faut bien que nous fassions notre corvée. Puis il faut aussi travailler pour nous. Et puis les enfants… Je suis seule pour tout cela.