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ses mains avec la craie, retrousse ses manches et, quand il pousse les billes, les blouses craquent, bien qu’il soit petit.

On a joué deux ou trois parties, je ne me rappelle plus au juste. Le prince ensuite pose la queue et dit :

— Voulez-vous me dire votre nom ?

— Nekhlioudov, répondit-il.

— Votre père a commandé dans la garde ?

— Oui.

Puis, il se sont mis à causer en français ; alors, je n’ai plus rien compris. Ils se sont probablement rappelé leurs parents.

— À revoir, dit le prince. — Enchanté d’avoir fait votre connaissance.

Il se lava les mains et s’en alla dîner.

L’autre, resté avec les domestiques, poussait les billes.

Notre habitude, ça se comprend, avec les nouveaux venus, est d’être grossiers. Plus