Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/232

Cette page a été validée par deux contributeurs.

visage est blanc et rose. En un mot, c’est un gentil garçon.

On pense bien que, dans notre métier, nous en voyons du monde, les personnes les plus en vue, comme les plus petites gens ! De sorte que, quoique marqueur, facilement on sait à qui l’on a affaire.

J’examine ce barine. Je le vois assis tranquillement ; il ne connaît personne et ses habits sont tout neufs. Je pense : « Ou c’est un étranger, quelque Anglais, ou c’est un comte nouvellement arrivé à Saint-Pétersbourg. Tout jeune qu’il est, il représente bien. Olivert, qui était à côté de lui, s’est écarté pour lui faire place.

La partie est terminée. Le grand a perdu. Il me crie :

— Hé ! toi, tu ne dis pas la vérité. Tu comptes mal. Tu es distrait ; tu n’es pas à ton affaire. »