sibles dans les sphères de l’abstraction et semblait découvrir les lois de l’existence des êtres. Et, avec une jouissance orgueilleuse, il s’arrêtait à ces pensées. Mais de nouveau un sentiment supérieur l’avertissait que « ce n’était pas cela » et le poussait à chercher ailleurs. Enfin, il s’étendit sous un arbre, sans pensée et sans désirs, comme il arrive toujours après un travail excessif, et se mit à contempler les légers et transparents nuages qui passaient au-dessus de lui dans le ciel profond, infini.
Tout à coup et sans cause apparente, ses yeux s’emplirent de larmes, et, Dieu sait par quelle voie, une pensée lui vint, qui s’empara de toute son âme. Cette pensée, à laquelle il s’attacha aussitôt avec joie, était celle-ci : l’amour et le bien sont la vérité et le bonheur, la seule vérité et le seul bonheur possibles au monde. Cette fois, la voix inté-