Cette page a été validée par deux contributeurs.
XIII
« Ne ferais-je pas mieux de rentrer chez moi ? » pensait Nekhlioudov en s’approchant de la porte de Doutlov. Il se sentait sous le poids d’une tristesse indéfinissable et d’une réelle fatigue morale.
Mais, à ce moment, la porte charretière de bois neuf s’ouvrit devant lui en grinçant, et un beau garçon rose et blond d’environ dix-huit ans, vêtu comme un yamstchik[1], apparut conduisant une troïka de chevaux aux énormes jambes. Les animaux étaient tout en sueur. D’un mouvement de tête, le jeune homme rejeta ses cheveux en arrière.
- ↑ Cocher de poste.