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dov. — Comment te portes-tu ?… Je vais chez ton voisin.

— C’est bien, petit père, Votre Excellence ; c’est une bonne chose… Mais pourquoi n’entrez-vous pas chez nous. Mon vieux en serait très content.

— Eh bien, allons-y, nous causerons, nourrice… C’est ton izba ?

— Oui, petit père, c’est elle.

Et prenant les devants, la nourrice entra en courant dans l’izba.

Nekhlioudov la suivit et s’arrêta dans le vestibule où il s’assit sur un tonneau. Il prit une cigarette et l’alluma.

— Il fait trop chaud là, restons plutôt ici, répondit-il à la nourrice, qui l’invitait à entrer dans l’izba.

Cette femme était encore jeune, belle et fraîche. Dans ses traits et surtout dans ses yeux noirs on lisait une grande ressem-