arrangeaient le mariage. Cela se faisait, cela se fait encore dans toute l’humanité, Chinois, Hindous, Musulmans, et chez notre commun peuple aussi. Cela se passe dans l’espèce humaine au moins dans les quatre-vingt-dix-neuf pour cent des familles.
Il n’y a guère que nous, noceurs, qui avons imaginé que cette mode était mauvaise, et qui avons inventé autre chose, et cette autre chose, qu’est-ce ? C’est que les jeunes filles sont assises, et que les messieurs se promènent comme dans un bazar et font leur choix. Les vierges attendent et pensent, mais n’osent pas le dire : « Prends-moi, jeune homme, moi et non pas elle… Regarde ces épaules et le reste ! » Nous, mâles, nous nous promenons et estimons la marchandise du regard. Et puis nous discourons sur les droits de la femme, sur la liberté qu’elle acquiert, je ne sais pas comment, dans les salles d’amphithéâtre…
— Que faire alors ? lui dis-je. Est-ce à la femme de faire des avances ?
— Je ne sais pas, moi ! Mais s’il s’agit