cherche et veut le corps et tout ce qui orne ce corps. Aussi agissent-elles en conséquence. Si nous rejetons les explications conventionnelles et si nous envisageons la vie de nos classes supérieures et inférieures telle qu’elle est, avec toute son impudeur, ce n’est qu’une vaste maison de tolérance. Vous ne partagez pas cette opinion ? Permettez, je vais vous le prouver, dit-il en m’interrompant.
Vous dites que les femmes de notre société vivent pour un autre intérêt que les femmes des maisons de tolérance ? Et moi je dis que non, et je vais vous le prouver. Si les êtres diffèrent entre eux d’après le but de leur vie, d’après leur vie intérieure, cela devra se refléter aussi dans leur extérieur, et leur extérieur sera tout différent. Eh bien, comparez donc les misérables, les méprisées, avec les femmes de la plus haute société ; les mêmes robes, les mêmes façons, les mêmes parfumeries, les mêmes dénudations des bras, des épaules, des mamelles, et la même protubérance du derrière, la même passion