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ressant personnage, pas un mot sur la fréquentation des maisons publiques, sur les bonnes, les cuisinières et les femmes d’autrui.

Et s’il en est, de ces romans inconvenants, on ne les laisse pas entre les mains des jeunes filles. Tous les hommes ont l’air de croire, en présence des vierges, que ces plaisirs corrompus auxquels tout le monde prend part, n’existent pas ou existent à peine. Ils le feignent avec tant de soin qu’ils arrivent à s’en persuader eux-mêmes. Quant aux pauvres jeunes filles, elles y croient tout à fait sérieusement, comme y croyait ma malheureuse femme.

Je me souviens qu’étant déjà fiancé, je lui montrais mes « mémoires » où elle pouvait apprendre tant soit peu mon passé, et surtout ma dernière liaison qu’elle aurait pu découvrir par le bavardage de quelque tiers : c’est pour cette dernière cause, au reste, que je sentis la nécessité de lui communiquer ces mémoires. Je vois encore sa frayeur, son désespoir, son effarement, quand elle l’eut appris et compris. Elle fut sur le point