modestie, on me poursuivit et on finit par me capter. La mère (le père n’y était plus) disposa toute espèce de traquenards, et l’un d’eux, une promenade en bateau, décida de mon avenir.
Je me décidai à la fin de la promenade susdite, la nuit, au clair de lune, pendant que nous revenions, tandis que j’étais assis à côté d’elle ; j’admirais son corps svelte dont un jersey moulait les formes charmantes, les boucles de ses cheveux, et je conclus subitement que c’était elle. Il me semblait par ce beau soir qu’elle comprenait tout ce que je pensais et sentais, et je pensais et sentais les choses les plus élevées !
Au fond, il n’y avait que le jersey qui lui allait très bien, et les boucles de ses cheveux, et aussi que j’avais passé la journée auprès d’elle et que je voulais un rapprochement plus intime.
Je rentrai chez moi enthousiasmé, et je me persuadai qu’elle réalisait la plus haute perfection et que c’est pour cela même qu’elle était digne d’être ma femme, et, le