surplus en pleine débauche de polygamie et de polyandrie, sans se soumettre, dans leurs relations, à des règlements quelconques, et s’adonnent à cet égard à des vices sexuels convoités, et ils s’imaginent qu’ils vivent dans cette monogamie qu’ils confessent. De mariage chrétien il n’en saurait exister, ni de culte (Mathieu v, 5 à 12, et Jean iv, 21), ni de pasteurs, ni de pères de l’Église (Mathieu xxiii, 8 à 10), ni d’armée chrétienne, ni de tribunaux, ni d’États chrétiens. Et même c’est ainsi que cela s’est compris toujours par les véritables chrétiens des premiers âges et par les suivants. L’idéal du chrétien n’est pas le mariage, mais l’amour de Dieu et de son prochain, et voilà pourquoi, pour les chrétiens, les relations corporelles dans le mariage, non seulement ne peuvent être reconnues comme un état légal, juste et heureux, ainsi qu’on se l’imagine dans notre société, mais toujours une chute, une faiblesse, un péché. Le mariage chrétien n’exista jamais et ne peut être. Il existe seulement un point de vue chrétien sur le mariage. Ce point de vue est celui-ci : le chrétien, et je ne parle pas de celui qui croit
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