— « As-tu entendu ce qui est arrivé ? lui dis-je. As-tu dit au dvornick d’informer la police ? »
Il ne répondit rien et sortit. Je me levai, je fermai la porte, je pris les cigarettes et les allumettes, et je me mis à fumer. Je n’avais pas fini une cigarette que le sommeil me saisit et me terrassa. Je dormis sûrement deux heures. Je me souviens d’avoir rêvé que j’étais en bon accord avec elle, qu’après une brouille nous étions en train de faire la paix ; quelque chose nous en empêchait, mais que nous étions amis tout de même.
Un coup à la porte me réveilla.
« C’est la police, pensais-je en sortant du sommeil. J’ai tué, je crois. Mais peut-être aussi est-ce elle, peut-être que rien n’est arrivé. »
On frappa encore. Je ne répondis pas. Je résolvais la question : « Est-ce arrivé, ou non ? — Oui, c’est arrivé ! »
Je me souvins de la résistance du corset et puis… « Oui, c’est arrivé. Oui, c’est