conscience de ce que je fais, » m’étais-je dit, ne regardant ni elle ni la vieille bonne. Celle-ci criait, appelait la femme de chambre. Je passai par le corridor, et, après avoir envoyé la femme de chambre, je me dirigeai vers mon cabinet de travail.
« Que faut-il faire maintenant ? » me demandai-je.
Et immédiatement je compris ce qu’il fallait faire. À peine entré dans le cabinet, je me dirigeai tout droit vers le mur, je décrochai le revolver et je le regardai attentivement — il était chargé, — puis je le mis sur la table. Ensuite je ramassai le fourreau du poignard, derrière le divan, et je m’assis. Je restai longtemps ainsi. Je ne pensais à rien, je ne cherchais à me souvenir de rien. J’entendais là-bas un bruit de pas étouffés, un remuement d’objets et d’étoffes, puis l’arrivée d’une personne, puis encore d’une autre personne. Puis je vis Gregor apporter dans ma chambre le panier à bagages du chemin de fer, comme si quelqu’un avait besoin de cela !