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d’un autre genre quand on arrive à en avoir la quantité définie d’avance, ces enfants sont élevés, non pas en vue du but de la vie qu’ils ont à accomplir, mais en vue des plaisirs qu’ils peuvent offrir aux parents, et à cause de cela on les élève comme les enfants des animaux divers ; les soucis principaux des parents consistent non pas à les préparer à une activité digne d’un être humain, mais (et en ceci les parents sont soutenus par la fameuse science nommée médecine) à les gaver le mieux possible, augmenter la quantité de leur viande, augmenter leur taille, les faire propres, blancs, beaux. On les choie de toute façon ; on les lave, on les gave et on ne les fait pas travailler. Si cela ne se fait pas dans les classes inférieures, c’est par pure nécessité. Quant aux vues, elles y sont les mêmes ; et chez ces enfants trop nourris comme chez les animaux trop nourris, d’une façon extraordinairement hâtive apparaît une sensualité insurmontable torturante. Les vêtements, les lectures, les spectacles, les musiques, les danses, la nourriture sucrée, tout l’entourage de la vie depuis les vignettes jusqu’aux romans et