qui écrivit cette musique. Je me confonds avec son âme et avec lui je passe d’un état à l’autre. Mais pourquoi cela ? je n’en sais rien, mais celui qui a écrit la « Sonate à Kreutzer », Beethoven, savait bien pourquoi il se trouvait dans un certain état : cet état le mena à certaines actions et voilà pourquoi, pour lui, il avait un sens, mais pour moi aucun, aucun ! Et telle est la raison pour laquelle la musique provoque une excitation qu’elle ne termine pas. On joue par exemple une marche militaire. Le soldat passe au son de cette marche, et la musique est terminée. On joue une danse ; j’ai fini de danser, et la musique est terminée. On chante une messe, je communie, et la musique encore est terminée… Mais l’autre musique provoque une excitation, et ce qu’il faut faire ne se trouve pas dans cette excitation, et voilà pourquoi la musique est si dangereuse, agit parfois si effroyablement.
En Chine, la musique est une chose d’État, et c’est ainsi que cela doit être. Est-ce qu’on peut admettre que le premier venu