cochons fut par là supprimée, et la vie devint encore plus ignoble.
Le paysan, l’ouvrier ont besoin d’enfants, et par là leurs relations conjugales ont une justification. Mais nous, lorsque nous avons quelques enfants, nous n’avons plus besoin d’en avoir davantage. C’est un tracas superflu, des dépenses, des cohéritiers, c’est un embarras. Aussi n’avons-nous pas d’excuses pour notre existence de cochons. Mais nous sommes si profondément dégradés que nous ne voyons pas la nécessité d’une justification. La majorité des gens de la société contemporaine s’adonnent à cette débauche sans le moindre remords. Nous n’avons plus de conscience, excepté pour ainsi dire la conscience de l’opinion publique et du Code criminel. Mais en ceci ni l’une ni l’autre de ces consciences ne sont frappées : il n’est pas un être de la société qui en rougisse ; chacun la pratique, X., Y., Z., etc. À quoi bon multiplier les mendiants et se priver des joies de la vie sociale ? Avoir de la conscience devant le Code criminel ou le crain-