avaient la foi, elles sauraient que les scarlatines, etc., ne sont pas si terribles, puisqu’elles ne peuvent pas troubler ce que l’homme peut et doit aimer : l’âme. Il n’en peut résulter que ce que personne de nous ne peut éviter, la maladie et la mort. Sans la foi en Dieu, elles n’aiment que physiquement, et toute leur énergie est concentrée à conserver la vie, qu’on ne peut pas conserver, et que les médecins promettent de sauver aux sots et aux sottes. Et dès lors il n’y a rien à faire : il faut les appeler.
Ainsi la présence des enfants, non seulement n’améliorait pas nos relations de femme et de mari, mais au contraire nous désunissait. Les enfants devenaient un motif supplémentaire de dispute, et plus ils grandissaient, plus ils devenaient un instrument de lutte : on eût dit que nous nous en servions comme d’armes pour nous combattre. Chacun de nous avait son favori : moi je me servais du petit Basile (l’aîné), elle de Lise. En outre, quand les enfants furent à l’âge où le caractère se définit, il est arrivé