de lui trouver dans son nouveau logis une autre contagion semblable, si ce n’est la même.
Mais ce n’est pas tout. Chacun connaît des gens riches qui, après une diphtérie, détruisent tout dans leurs demeures et qui, dans des maisons nouvellement construites et meublées, tombent malades. Chacun connaît également quantité d’hommes en contact avec des malades et qui ne s’infectent pas. C’est par les racontars que naissent nos inquiétudes. L’une dit qu’elle a un excellent médecin. « Pardon, répond l’autre, il a tué tel ou tel. » Et vice versa. Amenez-lui-en un autre qui n’en sait pas davantage, qui a appris dans les mêmes livres, qui soigne d’après les mêmes formules, mais qui va en voiture et demande cent roubles par visite : elle le croira.
Tout est dans le fait que nos femmes sont sauvages. Elles n’ont pas la croyance en Dieu, et voilà que les unes croient au mauvais œil, et les autres au médecin qui demande cher pour ses visites. Si elles