quelle camisole il faut mettre, ou bien c’est la bonne qui entre avec un bébé hurlant.
La vie de famille régulière, ferme, n’existe pas. Comment, où vous vivez, et par conséquent ce que vous faites, tout dépend de la santé des petits, et la santé des petits ne dépend de personne, et grâce aux médecins qui prétendent aider la santé, toute votre vie est troublée. C’est un péril perpétuel. À peine en croit-on sortir qu’un nouveau danger arrive : encore des sauvetages. Toujours la situation de marins sur un navire qui sombre. Parfois il m’a paru que cela se faisait exprès, que ma femme feignait de s’inquiéter pour me vaincre, puisque cela résolvait si simplement la question à son profit. Il me semblait que tout ce qu’elle faisait en ces moments, elle le disait pour moi, mais à présent je vois qu’elle-même, ma femme, souffrait, était au supplice pour les petits, leur santé, leurs malaises.
Supplice pour tous deux, mais pour elle les enfants étaient aussi un moyen de s’oublier comme en une ivresse. J’ai remarqué