Et nos femmes raisonnent — et raisonnent ainsi — et voilà pourquoi j’ai dit que quand un homme ne vit pas en homme, il est au-dessous de l’animal.
— Mais alors, comment faut-il faire, d’après vous, pour traiter les enfants humainement ? demandai-je.
— Comment ! mais les aimer en homme.
— Eh bien ! est-ce que les mères n’aiment pas leurs enfants ?
— Elles ne les aiment pas humainement !… ou presque jamais ! Et voilà pourquoi elles ne les aiment pas même comme des chiens. Notez ceci, une poule, une oie, une louve resteront toujours, pour la femme, des idéals inaccessibles d’amour animal. Il est rare qu’une femme se jette, au péril de ses jours, sur un éléphant pour lui reprendre son enfant, tandis qu’une poule, un moineau ne manqueront pas de se jeter sur un chien et se donneront tout entiers pour leurs enfants. Observez encore ceci. La femme a le pouvoir de limiter son amour physique pour ses enfants, ce qu’un animal ne peut