tent ainsi. Les enfants pour elles sont vraiment une torture, non parce qu’elles ne veulent pas accoucher, nourrir et soigner (les femmes avec un fort instinct maternel, de la catégorie desquelles était la mienne, sont prêtes à cela), mais parce que les enfants peuvent devenir malades et mourir. Elles ne veulent pas accoucher pour ne pas aimer, et quand elles aiment elles ne veulent pas avoir peur pour la santé et la vie de l’enfant. C’est la cause pour laquelle elles ne veulent pas nourrir. « Si je le nourris, disent-elles, je l’aimerai trop. » On dirait qu’elles auraient préféré des enfants en caoutchouc qui ne pourraient ni être malades, ni mourir, et qu’on pourrait toujours réparer. Quel enchevêtrement dans la tête de ces pauvres femmes ! Pourquoi des abominations pour ne pas être enceinte, pour éviter d’aimer les petits ?
L’amour, l’état d’âme le plus joyeux, est représenté comme un péril. Et pourquoi ? Parce que, quand un homme ne vit pas en homme, il est pire qu’une bête. Une femme