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l’union, doit aller à la désunion complète. Tout le monde, d’après leurs doctrines, doit s’isoler et ne pas éloigner de la bouche une seringue à acide phénique (d’ailleurs, ils ont trouvé à présent que ce n’est plus bon). Mais je leur passerais toutes ces choses : le poison suprême, c’est le pervertissement des gens, des femmes surtout. On ne peut plus dire maintenant : « Tu vis mal, vis mieux ! » On ne peut plus le dire ni à soi-même ni aux autres, car si tu vis mal (disent les docteurs) la cause est dans le système nerveux ou dans quelque chose de semblable. Et il faut aller les consulter, et ils te prescriront pour trente-cinq copecks de remèdes pris à la pharmacie, et il te faut les avaler. Ton état empire ? Encore des médecins, encore des remèdes ! L’excellente affaire !

Mais revenons à notre sujet. Je disais que ma femme nourrissait bien ses enfants, que l’allaitement et la gestation des enfants, des enfants en général, apaisaient mes tortures de jalousie, mais que, comme contre-partie, ils provoquaient des tourments d’un autre genre.