nécessaire pour la sélection, dans le mariage pour dominer le mari. Une seule chose supprime ou interrompt quelque temps ces tendances, c’est les enfants, et encore quand la femme n’est pas un monstre, c’est-à-dire nourrit elle-même. Ici encore le médecin s’en mêle.
Avec ma femme qui voulait elle-même nourrir et qui a nourri ses six enfants, il est advenu que le premier enfant fut souffrant. Les médecins, qui cyniquement la déshabillèrent et la tâtèrent partout, et que je dus remercier et payer pour ces actes, ces chers médecins trouvèrent qu’elle ne devait pas nourrir et elle fut momentanément privée du seul remède à la coquetterie. C’est une nourrice qui acheva de nourrir ce premier-né, c’est-à-dire que nous profitâmes de la pauvreté et de l’ignorance d’une femme pour la voler à son petit en faveur du nôtre, et nous l’habillâmes pour cela d’un kokoschnik avec des galons d’or. Toutefois, là n’est pas la question, mais de ce que se réveilla en ma femme cette coquetterie endormie