fou, on se tire des coups de revolver, et toujours à cause de cela ! Et comment en pourrait-il être autrement ?
On dirait que les animaux savent que la descendance continue leur espèce et ils suivent à cet égard une certaine loi. Il n’y a que l’homme qui ne la connaît pas et ne veut pas la connaître. Il n’est soucieux que d’avoir le plus de volupté. Le roi de la nature — l’homme ! Notez bien que les animaux s’accouplent seulement quand ils peuvent reproduire l’espèce, et l’ignoble roi de la nature s’accouple en tout temps. Et non content de cela, il élève cette occupation de singe à un idéal ! Au nom de cet amour, — c’est-à-dire de cette saleté, — il tue la moitié du genre humain. De la femme qui doit être son aide dans le mouvement de l’humanité vers la liberté, il fait au nom de ses plaisirs non pas une aide, mais une ennemie. Qu’est-ce qui réfrène partout le mouvement progressif de l’humanité ? La femme. Pourquoi en est-il ainsi ? Pour ce que j’ai dit, et pour cela seulement.