cherche toujours que le plaisir, imagine des moyens d’éviter cet empêchement. On a trouvé trois moyens : 1o la recette des canailles, faire de la femme un monstre par ce qui constitue et doit constituer toujours un grand malheur pour elle, la stérilité. Alors l’homme peut jouir tranquillement et continuer ; 2o la polygamie, non pas la polygamie honnête comme chez les musulmans, mais l’infâme, la nôtre, l’européenne, pleine de mensonge et de tromperie ; 3o le détour. Mais celui-ci n’est pas même un moyen, c’est une simple, brutale et directe atteinte aux lois de la nature que commettent tous les maris du peuple et de la plus grande partie des soi-disant gens honnêtes. Nous n’avons pas encore atteint l’étiage de l’Europe ni Paris, ni le « système des deux enfants », ni Mahomet ; nous n’avons rien trouvé, parce que nous n’y avons pas pensé. Nous flairons qu’il y a quelque chose de mauvais dans les deux premiers moyens ; nous voulons garder la famille, et notre vision de la femme est encore pire.
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