On doit combattre la prostitution non pas dans les maisons de tolérance, mais en famille. On libère la femme dans les cours publics et à la Chambre, mais elle reste un instrument de plaisir ! Apprenez-lui, comme on l’apprend chez nous, à s’envisager comme telle, et elle restera toujours un être inférieur. Ou, avec l’aide de médecins canailles, elle cherchera à prévenir la conception de l’enfant, et sera une parfaite prostituée, descendue, non au degré d’un animal, mais au degré d’un objet, ou elle sera ce qu’elle est dans la plus grande partie des cas, malade, hystérique, misérable, sans espoir de progrès spirituel !…
— Mais pourquoi cela ? demandai-je.
— Eh ! le plus étonnant, c’est que personne ne veut comprendre cette chose si évidente, que doivent comprendre les médecins, et qu’ils se gardent bien de faire comprendre. L’homme veut jouir, et il ne veut pas savoir la loi de la nature — les enfants. Mais les enfants naissent et deviennent un empêchement pour le plaisir. Alors l’homme, qui ne