demeurer vierges, c’est-à-dire supérieures ? De peur de se trouver dans cet état idéal, elles se perdent.
Mais je ne comprenais pas, jadis, je ne comprenais pas que les paroles de l’Évangile : « que celui qui regarde la femme avec volupté commet déjà l’adultère avec elle, » ne se rapportent pas aux femmes d’autrui, mais notamment et surtout à notre femme. Je ne comprenais pas, et je pensais que cette Lune de Miel, et tous mes actes durant cette période étaient vertueux, que satisfaire ses désirs avec sa femme est une chose éminemment chaste. Comprenez donc, ce départ, ces isolements, que les jeunes mariés arrangent avec la permission des parents, je crois que ce n’est autre chose, décidément, que la permission de faire la noce.
Je ne voyais donc en cela rien de mauvais ni de honteux, et, en espérant de grandes joies, je commençais de vivre la Lune de Miel. Et bien certainement il n’en résulta rien ! Mais j’y avais foi, je la voulus coûte que coûte. Plus je m’efforçais, moins j’abou-