près de sa maîtresse et je rentrai dans mon cabinet.
Que faire ? me demandai-je alors, et je le vis immédiatement. J’allai directement à la panoplie, je pris un revolver, je l’examinai, il était chargé : je le posai sur la table. Puis je ramassai le fourreau du poignard et je m’assis sur le canapé. Je restai longtemps ainsi, sans pensée aucune. J’entendis un bruit de pas étouffés, d’objets remués, un froufrou d’étoffes, et au dehors, l’arrivée d’une voiture, puis d’une seconde voiture. Puis Yegor apporta ma malle ; comme si j’en avais besoin !
— As-tu appris ce qui est arrivé ? lui demandai-je. — Dis au concierge d’aller prévenir la police.
Il ne répondit rien et sortit. Je me levai, je fermai la porte, je pris les allumettes et les cigarettes et je me mis à fumer. Je n’avais