seule différence est que la bête n’a ni intelligence, ni entendement, ni raison, ni médecins, oui, ni médecins.
Le veau périt, le poussin meurt, la vache beugle, la poule glousse, toutes deux poursuivent leur vie.
Que fait-on chez nous quand un enfant tombe malade ? Vite de l’aide, du secours ! Quel médecin choisir ? Où aller le chercher ? Et si l’enfant meurt, où sont les petons, les menottes ? À quoi bon aller au-devant de ces souffrances ?
La vache ne va pas si fort avant dans les choses et c’est pour ce motif que les enfants sont un vrai tourment. La vache, n’ayant pas de raisonnement, n’envisage pas les moyens qu’elle aurait pu employer pour sauver son petit. Aussi la peine qu’elle éprouve dans son état physique n’est qu’un état et non une douleur que viennent exagérer le repos et