À deux époques particulièrement mes souffrances furent plus intenses. La première de ces deux époques remonte à la naissance de notre premier enfant, quand nous eûmes pris une nourrice, les médecins ayant défendu à ma femme de le nourrir elle-même. Cette jalousie provint d’abord de l’inquiétude de mère éprouvée par ma femme en raison de ce qui, sans cause, venait apporter un dérangement à la régularité de notre vie ; mais elle provint surtout de ce que je vis avec quelle facilité elle renonçait à ses devoirs de mère, ce qui me faisait conclure, d’instinct et de raison aussi, à la facilité qu’elle aurait à abandonner ses devoirs d’épouse, d’autant plus que sa santé était excellente et que, malgré la défense de messieurs les docteurs, elle allaita, avec le plus grand succès, les enfants puînés.
— Vous ne me paraissez pas beaucoup