C’est impossible. Il n’est pas d’éducation, il n’est pas d’instruction qui puisse y rien changer ; tant que l’idéal de la femme sera le mariage, non la virginité et l’affranchissement des sens, la femme restera sera esclave.
Il n’y a qu’à bien voir les conditions dans lesquelles sont élevées les jeunes filles de notre monde, je ne veux pas généraliser, pour être moins surpris de la débauche des femmes de la haute société que de la modération même de cette débauche.
Songez-y donc : dès leur adolescence, elles sont uniquement préoccupées de la toilette, de la parure, des soins à donner à leur corps, de la danse, de la musique, de la poésie, des romans, du chant, des théâtres, des concerts ; ajoutez à cela une oisiveté physique et une indolence complète, une nourriture agréable et douce. C’est parce qu’on nous le cache soigneusement que nous ignorons les souf-