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pouvait et ne peut en être autrement.

Vous croirez peut-être que cela n’est vrai que pour les jeunes filles mal élevées, celles que nous nommons avec dédain demoiselles, qu’il y a une éducation plus sérieuse, celle qu’on donne dans les pensions, dans les lycées où l’on enseigne le latin, dans les cours de médecine, les académies. Erreur profonde ! Toute éducation de la femme, quelle qu’elle soit, aboutit à ce but : attirer l’homme.

Les unes y atteignent par la musique, par leurs cheveux bouclés, d’autres par leur science, leur bon sens : le but reste le même, et il ne peut en être autrement, car il est unique.

Vous imaginez-vous les femmes acquérant à l’académie la science en dehors des hommes, c’est-à-dire les femmes devenant savantes sans que les hommes le sachent ?