savent tous et qu’ils taisent au lieu de le dire bien haut, comme ils devraient le faire. L’homme veut jouir, sans autre préoccupation de la loi de nature, les enfants. Leur naissance vient interrompre le plaisir, et l’homme, qui ne recherche que la jouissance, imagine des moyens pour échapper à cet empêchement.
Nous n’en sommes pas encore sur ce sujet au point où en sont l’Europe et Paris particulièrement ; nous ne connaissons pas « le système des deux enfants », nous n’avons rien trouvé parce que nous n’avons pas cherché. Nous sentons que ces moyens sont mauvais, mais nous voulons conserver la famille et notre façon d’envisager la femme en devient pire.
La femme doit être chez nous mère et maîtresse, c’est-à-dire nourrice et amante en même temps ; ses forces n’y suffisent pas.