geurs montèrent dans le compartiment et, parmi eux, un vieillard de haute stature, le visage fraîchement rasé, le front sillonné de rides, un négociant vraisemblablement, drapé dans une vaste pelisse en loutre et coiffé d’un haut bonnet pointu. Il prit sa place en face de celle occupée par l’avocat et sa compagne et se mit tout de suite à causer avec un jeune homme qui venait également de monter et qui paraissait être un employé de commerce. Le commis lui ayant dit que la place d’en face n’était pas libre, le vieillard avait répondu qu’il descendrait à la prochaine station : la conversation était ainsi engagée.
Je me trouvais tout près d’eux et, dans l’immobilité du train, je pus, pendant le silence des autres voyageurs, percevoir quelques mots de leur entretien. Ils causèrent d’abord de voyage, de commerce, d’une personne que tous deux connaissaient,