n’as pas pu et tu ne pourras pas éviter les besoins de la chair. Tu en es le fils comme tous les hommes, et puisque tu en es le fils sers-la, et travaille pour elle. Je suis l’esprit de la chair. » Jésus répond de nouveau en citant le Deutéronome (VI, 13) : « Crains ton Dieu et sers lui seul. »
La voix de la chair se tait et la puissance divine aide Jésus-Christ à éviter la tentation.
Tout ce qui devait être dit a été dit. L’interprétation de l’Église aime à présenter cet épisode comme la victoire de Jésus sur le Diable. Or, il n’y a là aucune victoire : on peut considérer le Diable autant vainqueur que le Christ. Le triomphe n’est de l’un ni de l’autre côté ; il y a seulement l’expression de deux conceptions de la vie. Et les deux sont clairement exposées. Elles sont en plus si caractéristiques que tous les systèmes philosophiques, moraux, religieux et les diverses directions qu’a prises la vie sociale dans les différentes périodes historiques ne sont que des manifestations variées de ces deux conceptions fondamentales. Dans tout entretien sur la vie et la religion, dans chaque cas de