Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/94

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mand. Quand nous aurons fini l’ouvrage, nous irons nous promener, et nous emmènerons l’Allemand. Voilà. »

En disant ces mots, il retira sa main aux veines saillantes d’entre les dents de la fourche sur laquelle il s’appuyait, mit la fourche sur son épaule et s’en alla vers les femmes.

— Oh ! le brave homme ! s’écria en riant le Français poli. Et c’est à cela que se borna alors sa mission diplomatique auprès du peuple russe.

La vue de ces deux hommes si différents : l’un, rayonnant de fraîcheur, d’ardeur et d’élégance, bien nourri, enveloppé d’un vêtement très long, à la dernière mode, et coiffé d’un chapeau haut de forme, montrant, de ses mains blanches qui ignorent