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versa, relativement aux guerres, aux tentatives de réconciliation, puis aux guerres qui éclataient de nouveau, — nous verrons que ces hésitations ne sont qu’apparentes : la nouvelle république française et la nouvelle monarchie italienne ne sont nullement ce qu’étaient les régimes du même nom qui reposaient sur l’opinion publique d’il y a cinquante ans ; de même aussi, le sentiment qu’a aujourd’hui le peuple à propos de la guerre n’est nullement ce qu’il était il y a cinquante ans. Tout comme il y a cinquante ans, il existe aujourd’hui des souverains et des troupes ; il y a des guerres, des impôts, du luxe et de la misère, des religions comme le catholicisme, l’orthodoxie grecque, le luthéranisme ; mais l’opinion publique vis-à-vis de ces choses, s’est