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naissance du souverain et le jour de sa fête, en sonnant les cloches, en illuminant et en interdisant tout travail, de suspendre et d’exposer partout son image, d’imprimer son nom en lettres énormes dans les livres de prière, dans les calendriers et dans les manuels à l’usage des classes, de mettre des majuscules aux pronoms qui se rapportent à lui, ainsi qu’on fait dans les livres et les journaux destinés à le célébrer, de juger enfin et d’emprisonner les gens pour la moindre parole irrespectueuse prononcée à propos du tsar ; — que n’essaye-t-on de suspendre, ne fût-ce que pour un temps, toutes ces coutumes ? On verrait alors jusqu’à quel point le peuple des travailleurs, les Prokofi, les Ivan le staroste, tout le peuple russe enfin, est disposé,