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— Voyez, les fillettes sont toutes gelées !

Ou :

— Allons, fillettes, sautez toutes sur moi seul !

L’une d’elles, pourtant, une fille de la cour[1], une enfant d’une dizaine d’années, aux aptitudes remarquables et variées, commence à se détacher du groupe des filles : c’est la seule que nos écoliers traitent comme une égale, comme un garçon, mais avec une légère nuance de politesse, d’indulgence et de retenue.


  1. Il s’agit de la cour où vivent les gens d’un domaine.