de révolte. L’incendie de Moscou fut approuvé, cela va sans dire. Enfin arriva le triomphe, — la retraite…
« — Dès que Napoléon eût quitté Moscou, Koutouzov lui donna la chasse et commença à le battre, » disai-je.
— Il le lui a fait voir ! dit Petka qui, tout rouge, assis tout contre moi, crispait dans son agitation, ses minces doigts noirs. C’est son geste habituel.
Dès qu’il eût dit cela, un frémissement d’enthousiasme fier secoua la classe entière. Un petit manqua d’être écrasé sans qu’on s’en aperçût :
— À la bonne heure !
— Tiens ! les voilà, les clefs ! etc.
Je continuai par raconter comment nous chassâmes les Français. Ce leur fut douloureux d’apprendre que l’un des nôtres arriva trop tard sur la Bérésina ; il fut conspué ; Petka grommela même :