la lutte reporté chez nous, de tous les côtés partirent des exclamations, des paroles de vif intérêt.
— Quoi donc ! il va nous conquérir aussi ?
— N’aie pas peur, Alexandre lui rendra la pareille, dit un autre qui savait l’histoire d’Alexandre.
Mais je dus les désenchanter ; le temps n’était pas encore arrivé. Ce qui les indignait, c’est qu’on voulût donner à Napoléon la sœur du czar en mariage, et que le czar s’entretînt avec lui d’égal à égal sur le pont.
— Attends ! disait Petka avec un geste de menace.
— Allons ! allons ! raconte !…
Lorsque Alexandre refusa de se soumettre, c’est-à-dire déclara la guerre, tous les élèves exprimèrent leur approbation. Lorsque Napoléon, avec douze nations, marcha sur nous, soulevant l’Allemagne, la Pologne, tous furent bouleversés.