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conté… L’obstination de Petka me surprend, il n’a pas dit une parole… Savine est encore pire qu’avant, etc. »

Savine, — vermeil, joufflu, avec des yeux très doux sous de longs cils, est le fils d’un valet de ferme ou d’un marchand ; il porte une chouba, des bottes de son père, une chemise serrée à la taille et un caleçon. La jolie et sympathique physionomie de ce garçon me frappa d’autant plus qu’il était le premier dans la classe d’arithmétique, tant par sa puissance de calcul que par sa joyeuse ardeur. Il lit et écrit aussi passablement. Mais, dès que tu l’interroges, il penche sur le côté sa jolie petite tête bouclée, des larmes perlent à ses cils, il voudrait se dérober à tous les regards ; visiblement, il souffre le martyre. Si tu l’y forces, il raconte, mais il a de la peine à former ses mots ; il ne peut pas ou n’ose pas. Est-ce l’effroi que lui inspirait son précédent maître (il a étudié déjà chez un ecclésiastique) ? Est-ce