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ce qu’il est difficile de préciser, mais ces goûts sont légitimes. « Incohérent ! » s’écrient quelques-uns, en écoutant la composition d’un camarade. Il en est qui refusent de lire la leur, trouvant celle du camarade meilleure ; d’autres arrachent le cahier des mains du maître, mécontents que les choses ne se passent pas selon leur gré, et ils lisent eux-mêmes. Les personnalités commencent à s’accuser d’une manière si tranchée, que nous leur faisons deviner de qui est la composition que nous venons de lire, et, dans la première classe, ils devinent parfaitement.

Faute de place, nous remettons le détail de l’enseignement de la langue et des autres matières, et les extraits des journaux des instituteurs ; mais nous citerons ici, à titre de spécimen, les compositions de deux élèves de la première classe, sans rien changer à leur orthographe et à leur ponctuation.

Les compositions de B. (un fort mauvais