demander de se rendre toujours compte que chaque proposition renferme un complément, un attribut, — impossible. Mais, s’il arrive à s’en rendre compte, le souci de les chercher lui fera perdre tout le flair dont il a besoin pour écrire correctement le reste ; sans compter que le maître est toujours forcé de ruser avec les élèves et de les tromper, ce qu’ils sentent fort bien. Nous tombons par exemple sur cette proposition : « Sur la terre, il n’y avait pas de montagnes. » L’un dit que le sujet, c’est la terre ; l’autre, que c’est montagnes ; nous disons, nous, que c’est une proposition impersonnelle : nous voyions bien que les élèves se taisaient uniquement par convenance ; mais ils comprenaient très bien que notre réponse était plus stupide que la leur, à quoi nous souscrivîmes dans notre for intérieur.
Ayant reconnu les inconvénients de l’analyse syntaxique, nous essayâmes de l’analyse