et serrant entre ses mains jointes un mouchoir tout déteint, contemplait avec des yeux pleins de larmes une des images du chœur et marmottait je ne sais quelles prières de sa bouche édentée. Et tous ces objets, tous ces êtres, ce n’était plus la simple curiosité ou les seules réminiscences qui les rapprochaient de moi : tous se montraient à mes yeux grands et saints, tous remplis d’un sens profond.
Je prêtais une oreille attentive à chacune des paroles de la prière dont j’écoutais la lecture, je cherchais à mettre mon sentiment d’accord avec elles, et si je ne les comprenais pas, je demandais mentalement à Dieu de m’éclairer, ou bien je substituais ma propre prière à celle que je n’avais pas bien entendue. Quand on lisait les prières de la pénitence, je me rappelais mon passé, et ce passé de mon inno-