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entourée d’une auréole dorée qui, à cette même époque, absorbait souvent mon attention. Derrière le chœur j’entrevoyais les fonts baptismaux tout bosselés sur lesquels j’avais tant de fois tenu les enfants de nos droroviés, et où moi-même j’avais été baptisée. Le vieux prêtre paraissait, portant une chasuble taillée dans le drap du cercueil de mon père, et il entonnait l’office de cette même voix qui, aussi loin que je me souvenais de moi-même, avait chanté dans notre maison les offices de l’église, et au baptême de Sonia, et au service funèbre de mon père, et aux funérailles de ma mère. Puis j’entendais retentir dans le chœur cette autre voix fêlée du chantre, pour moi aussi familière ; je voyais, comme je l’avais toujours vue, une certaine vieille courbée en deux qui, à tous les offices, adossée contre la muraille