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devait aimer, alors que je ne savais encore positivement pas ce qui était bien ni ce qu’il fallait aimer. La plupart de mes habitudes passées et de mes goûts lui déplaisaient, et il suffisait d’un mouvement imperceptible de ses sourcils, d’un regard, pour me faire comprendre qu’il désapprouvait ce que je voulais faire, ou d’un certain air de pitié un peu dédaigneuse qui lui était particulier, pour que je crusse aussitôt ne plus aimer ce que j’avais aimé. Si la pensée lui venait de me donner un conseil sur n’importe quelle chose, je savais à l’avance ce qu’il allait me dire. Il m’interrogeait du regard, et déjà ce regard m’avait arraché la pensée qu’il voulait connaître. Toutes mes pensées, tous mes sentiments de ce temps-là n’étaient plus à moi, et c’étaient sa pensée, son sentiment qui tout à coup deve-