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face. Ses yeux étaient sereins, calmes, et en s’arrêtant sur les miens, ils avaient perdu leur expression profonde.

Au même moment où je parlais, je sentais déjà que ce que je souhaitais, que l’objet de ma question n’était plus impossible à réaliser. Il souriait d’un sourire paisible, doux, d’un sourire de vieillard, me semblait-il.

— Que tu es jeune encore et que je suis déjà vieux ! dit-il. Il n’y a plus chez moi ce que tu peux vouloir chercher. Pourquoi se faire illusion à soi-même ? ajouta-t-il en continuant toujours à sourire.

Je me tenais en silence auprès de lui, et je sentais de plus en plus le calme rentrer dans mon âme.

— N’essayons pas de répéter la vie, pour-